Pourquoi proposer maintenant ce produit sur tl_shop ?
Depuis la première vague de coronavirus en mars, nous avons constaté un net changement dans les habitudes de mobilité de nos clients : ils ont réduit leurs déplacements, tout en gardant un besoin régulier de mobilité. Une étude menée fin septembre auprès des clients montre notamment que le télétravail est une tendance de fond qui va perdurer au-delà de la pandémie. Et proposer des prix adaptés à la situation nous tient à cœur. Pourquoi payer un abonnement mensuel lorsqu’on ne voyage que quelques jours par mois sur le réseau? Nous visons le bon prix, au bon moment, pour le bon déplacement. La possibilité de l’acheter en ligne, depuis chez soi à n’importe quel moment, est également très important pour donner un maximum de flexibilité à nos clients.

Expliquez-nous en quelques mots en quoi consiste l’offre?
Ce produit s’adresse à nos clients qui n’utilisent les transports publics que quelques fois par mois. L’idée est de proposer un abonnement journalier, et plus uniquement mensuel, valable sur le réseau mobilis (canton de Vaud). Il est possible de planifier ses trajets à l’avance (jusqu’à 60 jours) et d’en acheter plusieurs à la fois pour organiser ses déplacements de semaine en semaine. Pour un maximum de flexibilité, il s’acquière désormais en ligne via tl_shop (sans avoir besoin d’un compte client) et bien entendu toujours aux points de vente.

Quelles sont les questions qui vous ont accompagnés et quel est l’état d’esprit de votre équipe en cette période si particulière ?
Cette offre résulte d’une écoute clients, grâce aux commentaires laissés sur les réseaux sociaux ou via nos collaborateurs des différents points de vente. Rendre accessible la solution la plus utile à nos clients en adéquation avec ce qu’ils vivent s’est imposé comme une évidence. Et grâce aux efforts de toutes et tous nous avons pu passer de l’idée à la mise en ligne en trois mois. Un véritable challenge pour nous aux tl !

Bien entendu, la situation nous touche toutes et tous et nous souhaitons qu’elle évolue rapidement vers le mieux. Mais elle est également très porteuse: elle nous force à nous questionner et à envisager nos produits sous un autre angle. En un mot, cette période nous rend créatifs.

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«Nous sommes très satisfaits. Les retours sont enthousiastes, de la part des clients autant que des partenaires, se réjouit Laetitia Moreaux, cheffe de produit zenGo. Avec une cohabitation sans anicroche entre cyclistes et clients des transports publics et un taux de satisfaction de 97% (voir encadré), beaucoup de nos clients nous ont fait part de leur souhait de renouveler leur abonnement après la phase de test.» Les tl réfléchissent aujourd’hui à pérenniser leurs produits zenGo, en s’appuyant sur l’expérience acquise ces derniers mois, notamment en termes de digitalisation. «Plus de 40% des ventes d’abonnements zenGo ont été réalisées via internet. Il est nécessaire de continuer à développer cette possibilité, non seulement pour répondre aux attentes des clients, mais également pour s’adapter à un contexte sanitaire où les contacts doivent être limités.»

Moins de voiture, plus de vélo
Pour Laetitia Moreaux, une offre permanente permettrait de réduire l’utilisation de la voiture individuelle. «Nous avons constaté qu’un grand nombre de personnes se sont équipées d’un vélo durant ces derniers mois. Je reste convaincue que la tendance va se poursuivre.» L’intérêt croissant des entreprises pour une mobilité plus «responsable» s’est également fait sentir. Elles sont en effet de plus en plus nombreuses à vouloir offrir à leurs employés plus de confort et de flexibilité dans leurs déplacements, tout en réduisant leur empreinte CO₂. Et, là encore, les tl ambitionnent de soutenir cette tendance, en proposant des solutions innovantes. «Nous souhaitons accompagner l’évolution des habitudes de mobilité et proposer un service simple, personnalisé, intuitif et évolutif.» Et les perspectives sont enthousiasmantes pour les tl, qui perçoivent un intérêt croissant pour les offres de mobilité combinée développées ces dernières années («Smile» en 2016, zenGo V1 en 2019 et diverses offres estivales en 2020). Conscients de leur mission d’intégrateur de mobilité dans l’agglomération, avec zenGo, les tl ont démontré (et continueront à le faire) leur capacité à imaginer et mettre en œuvre de manière réactive, des solutions innovantes répondant aux attentes de leurs clients.

zenGo en quelques chiffres:
– 97% de clients satisfaits
– 22% de renouvellement d’abonnements de clients inactifs depuis mars 2020
– 18% de nouveaux clients76% de clients ont acheté un abonnement zenGo Mon Vélo

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Si les offres de transport à la demande existent déjà (à l’exemple des services Sowiduu  à Bienne ou Kollibri mené dans la région de Brugg), elles se rapprochent plus d’un service de taxi que d’un service de transport public. C’est ce que les tl souhaitent changer avec FlexiBus. L’idée est d’assurer un service de transport public à la demande dans les zones encore non couvertes par le réseau tl. Mathieu Menet, responsable innovation à La Ruche, explique : « Il existe à Renens, comme dans toute la Suisse, des zones que l’on appelle creuses ou blanches, c’est-à-dire non desservies par les transports publics, soit à cause d’une trop faible demande, soit parce que les rues y sont trop étroites pour pouvoir y faire circuler un autobus. Toutefois, en tant qu’entreprise de service public, notre rôle est de couvrir un maximum de zones. C’est pour cette raison que nous avons développé FlexiBus ; pour offrir un service de transport public qui vient vous chercher où que vous soyez. »

Tracé en temps réel
Comment ça marche? « Dès le 1^er septembre 2020, il suffira de télécharger l’application FlexiBus ou d’appeler le 021 621 09 09 pour réserver sa course sur la commune de Renens, poursuit Mathieu Menet. Un algorithme recoupe alors les demandes et crée en temps réel une ligne de bus virtuelle. Le conducteur n’a plus qu’à suivre le GPS qui se met à jour au fur et à mesure des réservations clients. » Le parcours est calculé et optimisé afin de minimiser le temps d’attente et le temps de trajet des clients. Le temps d’attente moyen visé entre l’enregistrement de la demande et l’arrivée de votre FlexiBus est d’environ 10 minutes. La zone de circulation et les arrêts disponibles seront quant à eux définis au préalable. Deux véhicules avec une capacité d’une vingtaine de personnes seront disponibles. Ils seront également accessibles aux poussettes et aux personnes à mobilité réduite.

Si cette phase test s’avère concluante, les tl pourront envisager de pérenniser l’offre FlexiBus sur Renens et de l’étendre éventuellement à d’autres communes de la région lausannoise.

Offre FlexiBus à Renens
Disponible à Renens dès le 1er septembre pour une période de 5 à 6 semaines
Renseignements et inscription sur www.t-l.ch/flexibus ou au 021 621 09 09
Sans surtaxe, au prix d’un billet 2 zones contenant la zone 12, inclus pour les détenteurs d’un abonnement Mobilis comprenant la zone 12 ou d’un abonnement général

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Avant qu’un conducteur soit parfaitement autonome au volant de son véhicule et y reçoive des clients, il a quelques kilomètres à parcourir. Chaque élève conducteur s’implique pour 6 mois de formation intensive. Pour démarrer la formation de conducteur, il ou elle doit posséder un permis de voiture classique (B).  Au cours de la formation, il ou elle passera les examens théoriques et pratiques supplémentaires nécessaires : permis D (car), carte OACP (certificat pour obtenir l’autorisation de transporter des personnes), permis Trolleybus. Durant leur cursus, les élèves conducteurs seront également amenés à se familiariser avec l’apprentissage des 52 lignes du réseau tl et les spécificités de tous les véhicules de conduite qui constituent la flotte.

Une conductrice ou un conducteur parcourt en moyenne près de 100 km par jour et assure la desserte de 2 à 3 lignes sur cette même journée. Durant la période estivale environ 455 des 750 conductrices et conducteurs travaillent chaque jour de la semaine sur le réseau.

Le contexte sanitaire exceptionnel de ces derniers mois a interrompu le processus de formation habituel. 20 élèves ont été touchés par cette situation.  Depuis le mois de mars, la formation théorique a pu être maintenue à distance, mais la formation pratique, quant à elle, n’a pu reprendre que de manière limitée à la mi-mai et normalement qu’au début du mois de juillet, selon les directives édictées par CFF et CarPostal. Ces formations retardées de plusieurs mois pour les futurs conductrices et conducteurs ne sont malheureusement pas sans impact sur l’exploitation d’un réseau comme celui des tl.

L’entreprise se trouve aujourd’hui dans la situation où de nouveaux collaborateurs auraient dû pouvoir, sans l’interruption de leur formation, intégrer l’équipe de conduite et soulager ainsi les collaborateurs ayant dû faire face, ces derniers mois, à des horaires et des conditions de travail exceptionnels.

Cette situation se traduit aujourd’hui par un manque d’effectif de conducteurs qui n’est pas sans conséquences sur l’offre de transport au quotidien. Durant l’été certaines lignes subiront des variations de fréquences, les horaires seront à consulter sur l’app tl et le site internet t-l.ch.

Le confort des conductrices et des conducteurs ainsi que des voyageurs est une priorité pour les tl. C’est en essayant d’avoir le moins d’impact négatif sur les habitudes de voyages des clients qu’une période à plus faible fréquentation, les vacances scolaires estivales, a été sélectionnée pour réorganiser les formations nécessaires des conducteurs, dans le but de pouvoir à nouveau offrir une offre optimale à la fin de l’été.

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Depuis près de trente ans, le m1 assure la liaison entre Renens, le campus universitaire et Lausanne. La modernisation continue de l’infrastructure entreprise depuis 2012 se poursuit cet été. Interview avec Olivier Frison, responsable maintenance voie ferrée, et Joan Roeder, chef de projet systèmes ferroviaires, pour mieux comprendre les enjeux de ces travaux menés par les tl.

Quels sont les types de travaux entrepris actuellement sur le m1?
Olivier Frison: Il s’agit principalement de remplacer 1200 m de voie ferrée entre trois chantiers d’envergure situés à Provence, Chablais et Chamberonne. Plusieurs passages à niveau seront également rénovés à divers endroits de la ligne.
Joan Roeder: Et aux stations de Malley et Vigie, d’importants travaux de réfection doivent permettre d’améliorer l’accès aux personnes en situation de handicap. Cela notamment afin d’être conforme aux dernières réglementations en vigueur. 

Quels sont les objectifs de ces interventions?
Olivier Frison: Garantir la sécurité de nos passagers et l’efficience de l’exploitation, car les secteurs concernés de la voie ferrée sont en fin de vie après avoir subi de nombreuses augmentations de capacité et de fréquence de passage depuis près de trente ans. Le niveau d’usure du ballast ne nous permet plus de conserver une géométrie de voie conforme aux standards de qualité requis.

Pourquoi les faire maintenant?
Joan Roeder: En faisant abstraction de la baisse de fréquentation liée à la période particulière que nous traversons actuellement, nous faisons toujours en sorte de réaliser ces travaux durant la période des vacances universitaires, quand la fréquentation du m1 est légèrement en baisse, sans la présence des 26 000 étudiants du campus. 

Quels seront les impacts bénéfiques de ces travaux pour les infrastructures et les utilisateurs?
Olivier Frison: Nous réalisons un travail de l’ombre, notre objectif principal étant d’anticiper les travaux, justement pour éviter que le voyageur ne ressente des dégradations du service. C’est un travail de réfection complète qui doit nous permettre d’éviter les pannes et autres problèmes lors du fonctionnement. 

Quels sont les principaux challenges de tels travaux?
Joan Roeder: Il y a déjà un premier défi à relever en termes de temps. Quoi qu’il arrive, il nous faudra être prêts au plus tard le 27 juillet à 5h pour la remise en service. Ensuite, le défi sécuritaire est aussi de taille. Ce type de rénovations implique le passage de grosses machines à proximité de nombreuses équipes de travail, sans parler de la complexité amenée par les nouvelles règles de prévention liées au coronavirus.
Olivier Frison: Ces rénovations représentent environ 5000 heures de travail. L’ampleur de la tâche est considérable, surtout en prenant en compte la courte durée d’interruption de la voie. Au total, pour donner un ordre d’idée, ces travaux représentent 2500 m³ de ballast à évacuer, revaloriser et remplacer, 2000 traverses de chemin de fer et 125 tonnes de rail.

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Depuis sa mise en service le 2 juin 1991, le m1 (ou TSOL pour les «anciens») véhicule journellement la population du deuxième campus universitaire de Suisse (EPFL/UNIL), ainsi que les habitants de l’Ouest lausannois. Dépassant les prévisions en matière de fréquentation, le m1 reste un moyen de transport de premier plan, emprunté par un nombre croissant de clients (7,4 millions en 1991 et 14 millions en 2019).

En évolution constante
En 2012, les tl obtiennent les financements nécessaires à la poursuite de l’évolution technique du m1, ainsi qu’à celle du développement de son offre. Il entre alors en phase de modernisation continue, dans le but d’accompagner son expansion dans l’Ouest lausannois. Depuis, les interventions sur la ligne se suivent mais ne se ressemblent pas: rénovation de rames, introduction de nouvelles technologies, maintenance des installations, etc. Le défi aujourd’hui est de garantir une exploitation pérenne de ce trait d’union entre Lausanne et Renens jusqu’en 2035 au minimum. En parallèle, le Canton de Vaud et les communes concernées lancent une étude afin d’explorer les possibilités futures de développement du m1.

 Les travaux prévus en juillet
Outre la réfection des stations Malley et Vigie, des travaux d’entretien ainsi que le maintien des opérations déjà en cours (assainissement des passages à niveau et changement d’automatismes pour certains d’entre eux) sont planifiés. Mais les plus grosses interventions se situeront au niveau de la voie ferrée entre les stations Bourdonnette et Montelly*, avec le changement complet de portions de voies et de ballast, soit le lit de pierres sur lequel repose la voie de chemin de fer. «On défait et on refait tout», explique Amaury Feunteun, responsable domaine système ferroviaire m1 et t1. «On enlève les voies et le ballast, on assainit le dessous si besoin, puis on remet du ballast et des voies neuves.» Mais pourquoi une telle intervention? «Le ballast aussi s’use. Le ballast, outre le fait de supporter la voie, sert, entre autres, à garantir une correcte répartition des charges lors du passage des rames. Quand celui-ci est usé, il perd ses propriétés mécaniques. L’objectif est donc de permettre à la voie de conserver sa souplesse et son amortissement pour la sécurité et le confort des clients.»

*
– du carrefour Bourdonnette jusqu’à la tranchée couverte de Malley
– de la station Malley jusqu’au passage à niveau de Montelly
– sur le pont de l’autoroute avant la station UNIL, Chamberonne
– sous la passerelle «Sorge»

Dates des travaux:
– Du 13 au 24 juillet (y compris) : arrêt de l’exploitation entre le Flon et l’EPFL
– Samedi 25 et dimanche 26 juillet : arrêt total de la ligne entre Lausanne-Flon et Renens-Gare
– Lundi 27 juillet matin : remise en service du m1

Le m1 sera remplacé par un service de bus durant toute la durée des travaux et selon les tracés concernés.

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20 places supplémentaires, de l’air frais, un accès facilité !

Le premier des douze trolleybus à double articulation commandés au constructeur Suisse Carrosserie Hess vient d’arriver aux tl. Ce véhicule dernier cri mesure 25 mètres de long, sa capacité de 150 places est plus importante qu’un trolleybus à remorque (130 places). Circulant sur la ligne 9 dès le 3 août il donnera du souffle à des clients qui se sentent à l’étroit lors des trajets aux heures de pointe. Pendant les mois d’été, il est certain que sa climatisation sera aussi très appréciée. Les trolleybus à remorque – vieux de 30 ans – seront peu à peu retirés et remplacés par ces trolleybus de nouvelle génération. Ces derniers offrent en plus un accès de plain-pied. Plus besoin de porter les poussettes et de monter 3 marches pour entrer dans les véhicules. Pour les clients, le gain en confort sera évident.

Tout électrique

Écologique, le trolleybus à double articulation roule uniquement grâce à ses batteries électriques, contrairement aux trolleybus à remorque qui utilisent parfois leur moteur essence VW Coccinelle. Le mode de traction électrique est privilégié depuis toujours par les tl, qui exploitent d’ailleurs l’un des réseaux électriques les plus anciens d’Europe. Le premier trolleybus de Suisse a été mis en service à Lausanne il y a 88 ans, il pouvait accueillir 44 voyageurs et mesurait 8.6 mètres !

Conductrices et conducteurs en formation

La maintenance et la conduite de ces super bus, avec 4 essieux au lieu de 3 et dont les batteries pèsent plus d’une tonne, nécessitent quelques ajustements dans l’entreprise. Les élévateurs sous le châssis et la cabine de peinture ne sont plus assez longs ! Une cabine mobile de 6 mètres sur 3.20 vient d’être acquise pour retoucher la carrosserie si nécessaire. Une formation spécifique est dispensée à une équipe de 240 conductrices et conducteurs. L’intégration dans le trafic fera l’objet d’une grande attention. A cet effet, les rétroviseurs sont remplacés par 10 caméras, plus une sur le toit. Les conducteurs auront une meilleure vision du gabarit de leur bus.

Répondre à la demande, réduire l’impact environnemental

Extra-confortable, super-accessible, ultra-spacieux, méga-écologique ; les superlatifs peuvent se succéder pour qualifier le trolleybus à double articulation. Avec ce nouveau véhicule, les tl et les collectivités publiques apportent une réponse adaptée aux demandes des clients et aux préoccupations actuelles notamment concernant l’impact écologique du transport en commun

La ligne 9 assure une connexion Est-Ouest en passant par le centre lausannois. Avec plus de 6 millions de voyageurs par an, elle est l’une des plus fréquentées du réseau. C’est aussi l’une de des plus anciennes. Elle est inscrite par le Canton et les Communes dans le projet d’agglomération Lausanne Morges. A l’horizon 2023, les moyens mis en œuvre pour son évolution promettent de la transformer en bus à haut niveau de service, qui se prolongera jusqu’à Crissier.

On appelle BHNS la combinaison d’un type de trolleybus de grande capacité avec des aménagements urbains spécifiques garantissant la circulation sur une voie réservée et la priorité aux carrefours, ainsi qu’un accès de plain-pied. L’association des trolleybus à double articulation et de l’infrastructure dédiée permet d’assurer une meilleure desserte : les trajets sont plus confortables, plus rapides et le temps de parcours plus fiable. Le BHNS constitue le mode de transport le plus adapté pour assurer la desserte des lignes Bussigny – Lutry, Pully-Val-Vert – Prilly-Galicien, Lausanne-Centre – Bellevaux.

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Habituellement, lorsque Marisa et Rosy montent dans un bus ou un métro, c’est pour vérifier la validité de vos billets et de vos abonnements. Mais, depuis le 11 mai, leurs attributions ont changé: elles et une trentaine d’autres collaborateurs de leur unité sillonnent le réseau tl afin d’être au plus proche des clients. «On fait des passages de courtoisie, explique Marisa, aux tl depuis quatorze ans. On monte dans les bus et les métros, on dit bonjour aux personnes présentes et on répond à leurs questions si elles en ont.» Et les interrogations sont diverses, comme l’explique Rosy: «Certains nous demandent si leurs billets ou leurs abonnements sont toujours valables, d’autres nous abordent pour avoir du désinfectant, quelques passagers nous font part de leurs inquiétudes au sujet de la fréquentation. C’est une occasion de rappeler que si les distances sociales ne peuvent pas être respectées, la Confédération conseille le port du masque.» Durant deux mois, le réseau a été fortement perturbé, avec des horaires réduits et des points de vente fermés. Et Marisa précise que certains usagers ne sont pas encore à l’aise avec l’achat de titres de transport via les canaux digitaux. «Les premiers jours, les contrôles ont été totalement suspendus au profit de l’accompagnement et du conseil. C’est une période difficile, et beaucoup nous ont dit être rassurés qu’on soit là pour eux. C’est normal que nous nous adaptions à la situation.»

Depuis le 11 mai, une trentaine de collaborateurs sont donc présents non seulement de manière «mobile» dans les transports, mais également à des points fixes comme Saint-François, Bel-Air, la Gare, Ours et Chauderon. Rosy, conseillère à la clientèle depuis huit ans, s’amuse d’un aspect positif lié à l’évolution de ses attributions: «Nous ne sommes plus perçues uniquement comme des personnes là pour sanctionner, et c’est agréable!» Et Marisa de conclure en souriant: «C’est vrai que l’attitude des clients vis-à-vis de nous est différente. Sans doute qu’ils apprécient aussi cet aspect-là de nous!»

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Dès le 17 mars 2020, la décision a été prise de fermer les guichets afin de protéger la santé des collaborateurs, des voyageurs et assurer ainsi au plus vite un service à la clientèle. Toutefois, il est impossible de se passer des conducteurs et des chefs de circulation, puisque les premiers conduisent les trains et les seconds supervisent et régulent le trafic à distance. Sans eux, pas de LEB.

Repenser les espaces et les équipes

Des mesures spéciales ont donc été rapidement introduites, comme l’explique Jérôme Boutillier, responsable opérationnel exploitation LEB : « Comme les lieux de prise de service et de travail des conducteurs ainsi que des chefs de circulation sont adjacents, il a fallu repenser les espaces et supprimer tout contact entre ces deux corps de métiers. La salle de pause des conducteurs a par exemple été déplacée dans les étages du bâtiment, à l’espace administratif. Et si les contacts ont été supprimés entre professions, ils ont également été limités au sein même des équipes. En effet, lorsque l’offre du réseau est assurée à 100%, les chefs de circulation fonctionnent en binômes. Au début de la période Covid-19, et en raison de la charge de travail réduite, ils travaillaient seuls. Mais dès le 11 mai, le trafic ferroviaire sur la ligne du LEB est de nouveau assuré à 100%. Les horaires se font donc à nouveau à deux. Dans les locaux, les distances sont toutefois un peu plus grandes entre les bureaux, les écrans et les postes de travail ont été repensés afin de réduire les contacts et un plexiglas a été installé entre les deux collaborateurs. »

Réouverture du guichet d’Echallens

Concernant la réouverture du point de vente de la gare d’Echallens, différents scénarios sont actuellement étudiés au sein des tl, en accord avec les recommandations de CarPostal et CFF. En effet, tous deux édictent les mesures d’exploitation et la mise en œuvre des dispositions arrêtées par l’OFSP pour les entreprises de transport public en Suisse. Du fait de sa position au cœur des activités du LEB, le lebo-centre fait l’objet d’une attention toute particulière. Il est dans l’intérêt de l’entier de la chaîne de transport de préserver tous les corps de métier travaillant sur le même site.

Durant cette période si particulière, les tl et ses partenaires mettent tout en œuvre pour répondre au plus vite aux besoins de la clientèle et ce dans le plus strict respect des règles sanitaires pour les clients ainsi que pour les collaborateurs.

Un aménagement adéquat est alors en cours d’installation ce qui permettra une ouverture prochaine du point de vente d’Echallens. La date de réouverture sera communiquée en temps voulu sur les canaux habituels.

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Depuis le début de la crise, nous avons renforcés le nettoyage de l’ensemble de nos véhicules (bus, métros, trains) pour votre sécurité et celle de nos collaboratrices et collaborateurs. Toutes les nuits, c’est plus de 200 bus, rames de métro et voitures de train qui sont nettoyés et désinfectés par une quarantaine de personnes pour que vous puissiez vous déplacez, si vous le devez.

Merci à nos entreprises partenaires qui adaptent leurs prestations au fur et à mesure de l’évolution de la situation.

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